Attention aux idées reçues !!
Contrairement aux idées reçues, la France ne figure pas parmi les pays affichant un coût élevé du logement.
Une enquête récemment effectuée a permis de lever le voile sur la réalité du secteur immobilier dans l’hexagone. Ainsi, à part à Paris, la deuxième ville la plus chère de l’Europe, les prix dans les autres régions françaises semblent raisonnables.
Ce résultat est le fruit d’une comparaison dans plusieurs villes d’Europe, dont l’Espagne ou l’Allemagne. Comme le secteur immobilier n’est pas une valeur fixe, une grande diversité des pratiques est remarquée selon la localisation et la situation politique et socio-économique du pays. Dans cette optique, 65% des Français possèdent un logement, alors que la moyenne européenne est de 70%.
Marché immobilier : un secteur volatile mais lissé
Malgré une crise immobilière européenne, la France est parmi les nations qui s’en sortent. En effet, elle enregistre 2.3 habitants dans des logements de 102 mètres carrés en moyenne, ce qui appartient à la moyenne des 28 pays européens, tandis que les Britanniques sont à 2.3 pour 76 mètres carrés.
Bien que la France enregistrent des prix raisonnables, hormis Paris, les valeurs ont bondi d’un tiers au Royaume-Uni, où il est réputé cher depuis toujours, et de 21% en Allemagne.
Les Français ne sont pas ponctionnés par les dépenses de logement
La France est victime de rumeurs bien ancrées sur l’évolution des prix des logements. En effet, celle-ci est inférieure à celle des salaires dans les deux tiers des pays européens. Les Français sont loin de dépenser autant dans le secteur immobilier, même pour un investissement locatif.
Selon l’étude, ces derniers estiment que ces dépenses absorbent 18.3% de leur revenu disponible. Du côté des Britanniques pourtant, elles concernant 25.1%, et chez les Allemands 27.3%.
A noter que ces chiffres prennent en compte tous les ménages dans chaque pays étudié. Les résultats diffèrent selon la situation politique publique dans la maitrise des prix ou la tentative de relance après une crise.
Augmentation de 36% des transactions sur le marché de l’ancien
La France tente encore de surmonter les impacts de la crise immobilière et reste encore submergée par une succession de plans de relance. Entre 2009 et 2014, elle arrive à faire augmenter le nombre de transactions sur le marché de l’ancien à 36%, à l’exemple de l’investissement locatif.
Dans l’hexagone, c’est en 2015 que l’on remarque une vraie reprise du nombre de permis de construire et cela grâce à la baisse des taux.
Sur ce point, la différence est encore remarquée dans chaque partie d’Europe, alors que les Français empruntent en moyenne 2.1% en 2015, les Allemands sont à 2% et les Polonais 3.6%.